LA FORMATION DES COLLABORATEURS, UN INCONTOURNABLE DE LA TRANSFORMATION DES PME EST TROP SOUVENT NEGLIGE!
Transformer ou ne pas transformer?
Tel est régulièrement le dilemme de nombreux dirigeants de PME qui sont souvent confrontés:
- à la nécessité d’adapter leur entreprise à un environnement en évolution permanente (réglementation, concurrence, aspiration des clients), mais aussi
- à des statistiques souvent angoissantes quant à la proportion significative de projets de transformation qui échouent lamentablement (ou ne réussissent que très partiellement).
Pourquoi tant d’échecs dans les projets de transformation?
Les raisons récurrentes de l’échec des projets de transformation font consensus dans la plupart des études ou ouvrages publiés.
Elles sont essentiellement de deux ordres. D’une part, le non-respect des principes fondamentaux de la définition et de la conduite d’un projet. Et d’autre part, la prise en compte très pauvre ou inexistante du facteur humain
La Transformation à l’ère Digitale n’échappe pas à cette fatalité. D’après Boston Consulting Group (cité par Magazine IT) plus de 70% des Transformations numériques n’atteignent par leurs objectifs.
Cela mérite un éclairage particulier. En effet, le Digital repose sur une innovation technologique rapide et accessible qui impacte largement le quotidien de tout individu. Il lui apporte à la fois de nouveaux usages souvent bénéfiques mais aussi de nouvelles contraintes. Et parfois également des craintes dans sa vie professionnelle aussi bien que personnelle.
Le facteur humain est donc plus que jamais au centre d’une transformation d’entreprise à l’ère du digital.
Tout dirigeant susceptible de se lancer doit avoir en tête que chacun de ses employés se posera deux questions fondamentales qui impacteront quotidiennement son adhésion aux évolutions projetées :
- Ai-je confiance dans ce projet que nous annonce la direction et sur les intentions qu’elle affiche ?
- Ai-je confiance en moi pour en être un acteur plutôt qu’un « laissé sur le bord de la route » ? Serai-je en particulier capable de m’adapter et donc d’y trouver ma place et mon compte ?
Le premier point relève à mon sens de l’éthique de management et de ses deux piliers que sont la transparence et la cohérence.
Un projet de transformation doit absolument s’inscrire en pleine cohérence avec la raison d’être, ou la mission ou éventuellement la seule stratégie affichée de l’entreprise.
Ses objectifs tant en termes d’impacts positifs que négatifs, tant en termes financiers, humains, qualitatifs doivent être transparents et associés à des indicateurs de progrès prédéfinis et régulièrement publiés.
A lire aussi: De la raison d’être à la raison de faire, une cohérence incontournable
Le second point relève de l’accompagnement et de la formation de chacun des membres de la communauté professionnelle impactée par la transformation projetée.
La formation des collaborateurs au cœur du projet de transformation
Chaque individu doit d’abord être confiant dans le fait qu’il pourra acquérir les nouvelles compétences nécessaires à la maîtrise des nouveaux outils et des nouvelles façons de travailler qu’il devra utiliser ou mettre en œuvre.
Chaque individu doit aussi (et surtout) être confiant dans sa capacité d’adaptation et dans la maîtrise de ses propres résistances au changement. Car il/elle sait qu’une des caractéristiques de la transformation digitale est d’aller très vite. Certains, en particulier le plus jeunes, s’adaptent plus vite que d’autres.
Rappelons à ce propos aux entreprises que développer la capacité d’adaptation de leurs employés doit être un objectif premier. S’y substitue trop souvent la volonté de remplacer, de redéployer ou de…pensionner
Un projet de Transformation numérique doit absolument inclure un accompagnement des individus pour se former aux nouveaux process et au nouveau outils. Il doit également prévoir un accompagnement pour développer leur capacité d’adaptation et en faire une force. Il doit être défini et communiqué dès le début du projet et faire l ‘objet d’un suivi régulier et largement publié.
L’offre Digiskills de Digispin, certifié Qualiopi pour ses actions de formation.
Digispin, fort de 150 consultants indépendants a placé cette exigence d’accompagnement des équipes – tant en compétences spécifiques qu’en capacité d’adaptation- au centre de son offre de services à l’entreprise en transformation digitale.
Afin d’accomplir au mieux cete mission auprès de ses clients, en particuliers TPE ou PME , Digispin vient d’acquérir la certification Qualiopi en tant qu’OPAC.
Cela correspond d’abord à une exigence d’excellence régulièrement évaluée de façon indépendante. Cela supporte par ailleurs notre souci permanent du financement des actions d’accompagnement que nous proposons à nos clients.
Eric Pradier
Président Fondateur Digispin
eric.pradier@digispin.io